28 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Alors que l’ensemble des moines retournent à leur cellule pour passer la nuit, le frère Guillaume aguiche le frère Nikephoros et lui donne rendez-vous vers 3h du matin, ne laissant que peu de temps pour une éventuelle réunion des hérétiques.
La nuit se poursuit et comme prévu nous nous mettons à l'affût de mouvement dans les couloirs et de l'arrivée de cultistes. Le frère Nikephoros va se poster en bas des marches tandis que le père Ambroise et moi-même nous nous postons dans l’une des cellules. Depuis notre dernier point, nous n’avons plus de nouvelles de Jean Michel.
Une demi-heure plus tard, deux silhouettes encapuchonnées quittent l’abbaye pour rejoindre à l’extérieur le cimetière. A distance, la lumière de leur lampe disparaît. Sur place, le père Ambroise et le frère Nikephoros débutent l’inspection de la fontaine pendant que je surveille les alentours à la surveillance de l’arrivée d’autres cultistes. Ils découvrent un passage qui se forme lorsque le l’on appuie simultanément sur les deux apôtres qui entourent Jésus.
A l’intérieur, nous parvenons à suivre les traces de boue laissées par les deux moines mais rapidement celle-ci cesse. Nous débutons une longue exploration, où se succèdent des salles avec nombreuses arches et des bas-reliefs (les thèmes sont nombreux : Le déluge, l’apocalypse, la création du monde, la croix de Jésus.) Pendant notre périple, nous entendons un long moment des chants ésotériques afin de pouvoir les comprendre, les identifier et surtout les localiser.
Après un long moment de marche, de doute, … d’incompréhension je remarque des tâches noires sur certains personnages des fresques de l’apocalypse. Après avoir fait le point, nous décidons de suivre les fresques comportant ces tâches. Cette initiative paie car au bout de quelques salles, nous arrivons à notre premier cul de sal qui n’est autre d’une salle meublée de 6 chaises dont l’une cassé dans un coin, fait face à un lutrin vide et d’une très grande croix retournée. Notre exploration a pris du temps ce qui ne nous permet pas d’identifier les cultistes, …
Nous rebroussons chemin en identifiant ses tâches qui nous mènent rapidement sous la fontaine.
Nous retournons à nos cellules.
29 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Une nouvelle nuit et de nouvelles péripéties.
Le frère Jérôme nous informe que l’abbé désire nous parler car le baron et un chat ont été tués.
Dans le bureau de l’abbé, celui-ci nous reçoit. Celui-ci semble affecté par la situation et nous demande notre assistance. Il nous renseigne sur les évènements récents :
_ Le baron a été poignardé et brûlé ; et c’est l’abbé qui l’a découvert devant la tour Est.
_ Un chat a été tué et son cœur a été arraché, c’est le frère Sylvestre qui l’a découvert dans le cimetière.
_ Le frère Guillaume a disparu.
Note : Frère Nikephoros nous informera que c’est lui qui a tué le frère pervers lors de l’un de leur rendez-vous. Il a été pris de frénésie lorsque le moine lui a ouvert avec le dos flagellé. Il a placé son corps dans l’un des couloirs du labyrinthe.
Note 2 : Des rumeurs courent sur le fait que Jean-Michel et le frère Guillaume se serait isolé à la tour sud. Rumeurs qui semblent être colportées par le père Ambroise.
Note 3 : Je remarque que derrière l’abbé, un imposant et vieux manuscrit qui n’était pas présent lors de nos dernières visites.
Nous nous rendons à l’office de l’herboriste où les corps ont été entreposés.
Nous observons que le baron a été poignardé par derrière avec un couteau de cuisine qui lui a transpercé le cœur. Il y a une forte odeur d’huile et le corps est entièrement brûlé.
Le chat est mort.
Nous nous rendons à la tour du baron et découvrons une lampe brisée devant la porte. La clef du baron est dans la serrure et la porte n’est pas fermée à clef.
Nous débutons la fouille.
Au rez-de-chaussé : Table de travail, où il n’y a plus un seul ouvrage, seul reste une tache de sang séché sur la table (trace d’un calice de sang ?), les lettres de l’alphabet est gravé en bas du mur, tout autour de la salle.
Au premier étage : une paillasse, une armoire avec des vêtements de grande qualité. Dans l’une des vestes, le père Ambroise trouve une missive. Celle-ci est adressé au baron par un subordonné qui signe des lettres J.L.S ; elle mentionne qu’il a enquêté dans l’ancien fortin est qu’il trouverait un passage pour les souterrains par la tour Est en utilisant l’alphabet en mentionnant le fils fuyard de la famille Nyar. Nous testerons les lettres, qui bouge et le père Ambroise tente quelques noms répandus (Jean, Pierre, …) mais sans succès.
Nous nous rendons ensuite dans la cellule de Guillaume afin de ne pas éveiller de soupçons. Frère Nikephoros charge l’un de ses suivants d’écrire une lettre qui donnerait la preuve que le Frère Guillaume aurait quitté les lieux.
Nous nous rendons au réfectoire sans le frère Nikephoros (qui inspectait le bureau de l’abbé) et sans Jean-Michel. Le repas est lourd de suspicion, …
Frère Nikephoros de retour juste à la fin du repas, nous révèle les premiers résultats de son effraction.
Alors que nous faisons le point, il est temps de nous rendre à la messe mais nous réalisons que beaucoup de moines cours dans les couloirs. Frère Jérôme nous informe que tout le monde est prêt pour la messe mais que l’abbé n’est toujours pas présent. A ces mots, je cours en direction du bureau de l’abbé. Suivi par mes deux compagnons et le frère Jérôme. Sur place, nous ne trouvons pas l’abbé. Frère Jérôme va retourner à l’église pour prendre les choses en mains pendant que je poursuis les recherches. La présence de frère Ambroise et de Frère Nikephoros s’efface, ce qui leur permet de fouiller convenablement les lieux.
_ Le livre, que j’ai aperçu plus tôt, est un ouvrage impie (magie noire, …), ouvert à une page concernant un rituel d’invocation d’un assassin démoniaque
_ Dans son courrier, il y une lettre demandant l’aide de l’ordre et l’envoi d’un frère Barnabé de Rinco (qui n’est autre que le jardinier) ; un autre courrier montre que le baron exercé du chantage sur l’abbé (le baron exige de pouvoir étudier sinon il menace le frère Pierre.
_ Des documents révèlent que lors d’invasion de sarrasins sur ces terres, le baron Nyar a quitté la forteresse en passant dans des souterrains. La forteresse a été reprise aux sarrasins peu de temps après par l’ordre religieux. Les religieux découvrent les souterrains et les preuves d’atrocités par les anciens propriétaires. L’ordre a demandé à la famille Nyar s’il désirait récupérer la forteresse mais celle-ci a refusé (surtout pour ne pas être associé aux preuves d’hérésie L’ordre à utiliser ses souterrains comme prisons. Puis la forteresse a été reconverti en monastère et donné sous la direction de l’ancien inquisiteur l’abbé.
_ Il y a également d’autres ouvrages, … précieux.
Le père Ambroise découvre un mécanisme dans la cheminée du bureau qui ouvre un passage vers les souterrains en passant par le scriptorium. Nous nous y engouffrons.
Nous comprenons que le danger est plus présent que jamais, que chacun se prépare (Le père Ambroise réalise quelques rituels (tentacules ?) et le frère Nikephoros se transforme en une immense créature difformes et menaçantes.
Nous explorons les lieux en nous repérant avec les bas-reliefs sur le chemin de croix de Jésus. Au bout d’une dizaine de salles nous arrivons aux portes d’une étrange salle dont le sol est jonché d’os humain et sortant de plusieurs crânes une étrange volute verdâtre remplissant la salle. Alors que nous nous posons des questions sur la signification de cette salle, j’entends de légers gémissements dans le couloir en face. Nous traversons rapidement la salle, qui semble sans effet, seul le monstre qu’est devenu le frère Nikephoros est plus sensible à la fumée qui le fait un peu délirer.
Dans une nouvelle salle, nous découvrons que l’abbé, à l’article de la mort et sous une créature démoniaque. Malgré son apparence et la crainte qu’une telle créature pourrait dégager, un combat s’engage. Alors que c’est la première fois que nous combattons ensemble nous trouvons rapidement nos marques. Le démon est robuste et puissant mais après un long moment nous parvenons à le détruire.
L’abbé est dans un état grave. Je décide de lui faire ingérer mon sang afin de le stabiliser. Les blessures se résorbent mais il tombe dans l’inconscience.
Nous fouillons la pièce et sur le bas-relief représentant le Christ crucifié, je réalise qu’il y a forcément un passage secret, et lorsque j’appuie sur la croix celui-ci s’ouvre. De l’autre côté, nous découvrons une salle remplie de coffres contenant des pièces d’or, argenteries diverses, pierres précieuses, …
Pendant que mes comparses récupèrent quelques pierres et objets des coffres, j’identifie des traces de pas dans la boue qui mène à un passage éboulé. Ce passage qui doit mener vers l’extérieur a été obstrué par une coulée de boue obligeant l’abbé a rebroussé chemin ; et c’est sûrement à ce moment qu’il a été attaqué par la créature que mes compagnons identifient comme l’invocation d’un assassin démoniaque.
Nous revenons sur nos pas. De retour, au scriptorium nous décidons de placer l’abbé dans la bibliothèque, de nous assurer qu’il a sa clef sur lui et de refermer la porte par la clef de frère Guillaume récupérer par frère Nikephoros.
Puis alors que mes compagnons s’éloignent j’étends le frère Barnabé donner des ordres au frère Jérôme et frère Clément. Je décide de jouer la comédie en affirmant que j’ai entendu des bruits derrière la porte de la bibliothèque mais que celle-ci est fermée. Les trois moines me suivent jusqu’à la porte et avec l’autorisation du frère Barnabé, je défonce la porte. Les moines se précipitent sur l’abbé inconscient.
Mes compagnons nous rejoignent.
Le frère Barnabé nous informe qu’il est un enquêteur venu à l’abbaye à la demande de l’abbé pour surveiller le baron en raison de comportement étrange. Il souhaite nous interroger mais avant cela il nous autorise à discuter entre nous.
Ce qui nous permet de nous accorder sur ce que l’on va révéler et ce que l’on va cacher.
Nous convenons de ne pas trop mentir et de rester près de la vérité afin de ne pas éveiller les soupçons d’un enquêteur de l’église chevronné.
Jean Michel fait son retour et nous informe qu’il a trouvé un passage secret qui mène dans des sous-sols mais qu’il s’est perdu. Il est tout de même parvenu à trouver une salle de torture ou il a trouvé le squelette d’une femme attaché (la mère de l’un des moines qui avait été enfermé pour passer à la questionnette) et lorsqu’il la détaché le fantôme a fait son apparition et semble lui avoir sourie et pleuré avant de disparaitre définitivement.
Avant que le père Ambroise ne prenne la parole, on nous informe que le frère Joël s’est tué en laissant un message qu’il préfère mourir plutôt que d’être conforté dans la vérité. Le père Ambroise informe le frère Barnabé de la présence d’un groupe de cultistes et mentionne à demi-mot les mots de frère Guillaume, frère Pierre et frère Joel.
Il y a beaucoup de prudence dans les mots du père, ce qui agace le frère Barnabé qui semble désireux de pouvoir « interroger » un hérétique.
Nous tentons répondre à plusieurs questions mais tout n’est qu'hypothèses, suppositions, … nous savons pertinemment que nous n’aurons les réponses à la plupart de nos questions mais nous déduisons que :
Ce que nous en déduisons :
La secte des Ténèbres est composé de Frère Pierre, Frère Guillaume, Frère Joël et Frère Jérôme (ou le baron)
Le frère Jean a été tué par les cultistes (frère Joel)
Le baron et le chat ont été tué par le frère Joel
Nous ne savons pas qui est le fils fuyard
Nous signons nos témoignages et sommes autorisés à reprendre la route dès que le temps le permettra.
30 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Le lendemain, à notre grande surprise, le mauvais temps s’est levé.
Avant de partir, j’ai la possibilité de parler avec l’abbé et profite encore du lien de sang pour lui poser quelques questions.
Il me révèle que Pierre est le fruit de son union charnelle avec sa cousine il y a de cela plusieurs années. Le baron connaissait ce secret et le faisait chanter.
Lorsqu’il a découvert le corps du baron, il a trouvé sur sa table des ouvrages de la bibliothèques qu’il n’aurait pas dû avoir et entre autres un ouvrage hérétique, celui-ci était ouvert à la page de l’invocation d’un assassin démoniaque et il a donc pris peur lorsqu’il a réalisé qu’il en a été la cible et a donc tenté de s’enfuir.
Alors que l’ensemble des moines retournent à leur cellule pour passer la nuit, le frère Guillaume aguiche le frère Nikephoros et lui donne rendez-vous vers 3h du matin, ne laissant que peu de temps pour une éventuelle réunion des hérétiques.
La nuit se poursuit et comme prévu nous nous mettons à l'affût de mouvement dans les couloirs et de l'arrivée de cultistes. Le frère Nikephoros va se poster en bas des marches tandis que le père Ambroise et moi-même nous nous postons dans l’une des cellules. Depuis notre dernier point, nous n’avons plus de nouvelles de Jean Michel.
Une demi-heure plus tard, deux silhouettes encapuchonnées quittent l’abbaye pour rejoindre à l’extérieur le cimetière. A distance, la lumière de leur lampe disparaît. Sur place, le père Ambroise et le frère Nikephoros débutent l’inspection de la fontaine pendant que je surveille les alentours à la surveillance de l’arrivée d’autres cultistes. Ils découvrent un passage qui se forme lorsque le l’on appuie simultanément sur les deux apôtres qui entourent Jésus.
A l’intérieur, nous parvenons à suivre les traces de boue laissées par les deux moines mais rapidement celle-ci cesse. Nous débutons une longue exploration, où se succèdent des salles avec nombreuses arches et des bas-reliefs (les thèmes sont nombreux : Le déluge, l’apocalypse, la création du monde, la croix de Jésus.) Pendant notre périple, nous entendons un long moment des chants ésotériques afin de pouvoir les comprendre, les identifier et surtout les localiser.
Après un long moment de marche, de doute, … d’incompréhension je remarque des tâches noires sur certains personnages des fresques de l’apocalypse. Après avoir fait le point, nous décidons de suivre les fresques comportant ces tâches. Cette initiative paie car au bout de quelques salles, nous arrivons à notre premier cul de sal qui n’est autre d’une salle meublée de 6 chaises dont l’une cassé dans un coin, fait face à un lutrin vide et d’une très grande croix retournée. Notre exploration a pris du temps ce qui ne nous permet pas d’identifier les cultistes, …
Nous rebroussons chemin en identifiant ses tâches qui nous mènent rapidement sous la fontaine.
Nous retournons à nos cellules.
29 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Une nouvelle nuit et de nouvelles péripéties.
Le frère Jérôme nous informe que l’abbé désire nous parler car le baron et un chat ont été tués.
Dans le bureau de l’abbé, celui-ci nous reçoit. Celui-ci semble affecté par la situation et nous demande notre assistance. Il nous renseigne sur les évènements récents :
_ Le baron a été poignardé et brûlé ; et c’est l’abbé qui l’a découvert devant la tour Est.
_ Un chat a été tué et son cœur a été arraché, c’est le frère Sylvestre qui l’a découvert dans le cimetière.
_ Le frère Guillaume a disparu.
Note : Frère Nikephoros nous informera que c’est lui qui a tué le frère pervers lors de l’un de leur rendez-vous. Il a été pris de frénésie lorsque le moine lui a ouvert avec le dos flagellé. Il a placé son corps dans l’un des couloirs du labyrinthe.
Note 2 : Des rumeurs courent sur le fait que Jean-Michel et le frère Guillaume se serait isolé à la tour sud. Rumeurs qui semblent être colportées par le père Ambroise.
Note 3 : Je remarque que derrière l’abbé, un imposant et vieux manuscrit qui n’était pas présent lors de nos dernières visites.
Nous nous rendons à l’office de l’herboriste où les corps ont été entreposés.
Nous observons que le baron a été poignardé par derrière avec un couteau de cuisine qui lui a transpercé le cœur. Il y a une forte odeur d’huile et le corps est entièrement brûlé.
Le chat est mort.
Nous nous rendons à la tour du baron et découvrons une lampe brisée devant la porte. La clef du baron est dans la serrure et la porte n’est pas fermée à clef.
Nous débutons la fouille.
Au rez-de-chaussé : Table de travail, où il n’y a plus un seul ouvrage, seul reste une tache de sang séché sur la table (trace d’un calice de sang ?), les lettres de l’alphabet est gravé en bas du mur, tout autour de la salle.
Au premier étage : une paillasse, une armoire avec des vêtements de grande qualité. Dans l’une des vestes, le père Ambroise trouve une missive. Celle-ci est adressé au baron par un subordonné qui signe des lettres J.L.S ; elle mentionne qu’il a enquêté dans l’ancien fortin est qu’il trouverait un passage pour les souterrains par la tour Est en utilisant l’alphabet en mentionnant le fils fuyard de la famille Nyar. Nous testerons les lettres, qui bouge et le père Ambroise tente quelques noms répandus (Jean, Pierre, …) mais sans succès.
Nous nous rendons ensuite dans la cellule de Guillaume afin de ne pas éveiller de soupçons. Frère Nikephoros charge l’un de ses suivants d’écrire une lettre qui donnerait la preuve que le Frère Guillaume aurait quitté les lieux.
Nous nous rendons au réfectoire sans le frère Nikephoros (qui inspectait le bureau de l’abbé) et sans Jean-Michel. Le repas est lourd de suspicion, …
Frère Nikephoros de retour juste à la fin du repas, nous révèle les premiers résultats de son effraction.
Alors que nous faisons le point, il est temps de nous rendre à la messe mais nous réalisons que beaucoup de moines cours dans les couloirs. Frère Jérôme nous informe que tout le monde est prêt pour la messe mais que l’abbé n’est toujours pas présent. A ces mots, je cours en direction du bureau de l’abbé. Suivi par mes deux compagnons et le frère Jérôme. Sur place, nous ne trouvons pas l’abbé. Frère Jérôme va retourner à l’église pour prendre les choses en mains pendant que je poursuis les recherches. La présence de frère Ambroise et de Frère Nikephoros s’efface, ce qui leur permet de fouiller convenablement les lieux.
_ Le livre, que j’ai aperçu plus tôt, est un ouvrage impie (magie noire, …), ouvert à une page concernant un rituel d’invocation d’un assassin démoniaque
_ Dans son courrier, il y une lettre demandant l’aide de l’ordre et l’envoi d’un frère Barnabé de Rinco (qui n’est autre que le jardinier) ; un autre courrier montre que le baron exercé du chantage sur l’abbé (le baron exige de pouvoir étudier sinon il menace le frère Pierre.
_ Des documents révèlent que lors d’invasion de sarrasins sur ces terres, le baron Nyar a quitté la forteresse en passant dans des souterrains. La forteresse a été reprise aux sarrasins peu de temps après par l’ordre religieux. Les religieux découvrent les souterrains et les preuves d’atrocités par les anciens propriétaires. L’ordre a demandé à la famille Nyar s’il désirait récupérer la forteresse mais celle-ci a refusé (surtout pour ne pas être associé aux preuves d’hérésie L’ordre à utiliser ses souterrains comme prisons. Puis la forteresse a été reconverti en monastère et donné sous la direction de l’ancien inquisiteur l’abbé.
_ Il y a également d’autres ouvrages, … précieux.
Le père Ambroise découvre un mécanisme dans la cheminée du bureau qui ouvre un passage vers les souterrains en passant par le scriptorium. Nous nous y engouffrons.
Nous comprenons que le danger est plus présent que jamais, que chacun se prépare (Le père Ambroise réalise quelques rituels (tentacules ?) et le frère Nikephoros se transforme en une immense créature difformes et menaçantes.
Nous explorons les lieux en nous repérant avec les bas-reliefs sur le chemin de croix de Jésus. Au bout d’une dizaine de salles nous arrivons aux portes d’une étrange salle dont le sol est jonché d’os humain et sortant de plusieurs crânes une étrange volute verdâtre remplissant la salle. Alors que nous nous posons des questions sur la signification de cette salle, j’entends de légers gémissements dans le couloir en face. Nous traversons rapidement la salle, qui semble sans effet, seul le monstre qu’est devenu le frère Nikephoros est plus sensible à la fumée qui le fait un peu délirer.
Dans une nouvelle salle, nous découvrons que l’abbé, à l’article de la mort et sous une créature démoniaque. Malgré son apparence et la crainte qu’une telle créature pourrait dégager, un combat s’engage. Alors que c’est la première fois que nous combattons ensemble nous trouvons rapidement nos marques. Le démon est robuste et puissant mais après un long moment nous parvenons à le détruire.
L’abbé est dans un état grave. Je décide de lui faire ingérer mon sang afin de le stabiliser. Les blessures se résorbent mais il tombe dans l’inconscience.
Nous fouillons la pièce et sur le bas-relief représentant le Christ crucifié, je réalise qu’il y a forcément un passage secret, et lorsque j’appuie sur la croix celui-ci s’ouvre. De l’autre côté, nous découvrons une salle remplie de coffres contenant des pièces d’or, argenteries diverses, pierres précieuses, …
Pendant que mes comparses récupèrent quelques pierres et objets des coffres, j’identifie des traces de pas dans la boue qui mène à un passage éboulé. Ce passage qui doit mener vers l’extérieur a été obstrué par une coulée de boue obligeant l’abbé a rebroussé chemin ; et c’est sûrement à ce moment qu’il a été attaqué par la créature que mes compagnons identifient comme l’invocation d’un assassin démoniaque.
Nous revenons sur nos pas. De retour, au scriptorium nous décidons de placer l’abbé dans la bibliothèque, de nous assurer qu’il a sa clef sur lui et de refermer la porte par la clef de frère Guillaume récupérer par frère Nikephoros.
Puis alors que mes compagnons s’éloignent j’étends le frère Barnabé donner des ordres au frère Jérôme et frère Clément. Je décide de jouer la comédie en affirmant que j’ai entendu des bruits derrière la porte de la bibliothèque mais que celle-ci est fermée. Les trois moines me suivent jusqu’à la porte et avec l’autorisation du frère Barnabé, je défonce la porte. Les moines se précipitent sur l’abbé inconscient.
Mes compagnons nous rejoignent.
Le frère Barnabé nous informe qu’il est un enquêteur venu à l’abbaye à la demande de l’abbé pour surveiller le baron en raison de comportement étrange. Il souhaite nous interroger mais avant cela il nous autorise à discuter entre nous.
Ce qui nous permet de nous accorder sur ce que l’on va révéler et ce que l’on va cacher.
Nous convenons de ne pas trop mentir et de rester près de la vérité afin de ne pas éveiller les soupçons d’un enquêteur de l’église chevronné.
Jean Michel fait son retour et nous informe qu’il a trouvé un passage secret qui mène dans des sous-sols mais qu’il s’est perdu. Il est tout de même parvenu à trouver une salle de torture ou il a trouvé le squelette d’une femme attaché (la mère de l’un des moines qui avait été enfermé pour passer à la questionnette) et lorsqu’il la détaché le fantôme a fait son apparition et semble lui avoir sourie et pleuré avant de disparaitre définitivement.
Avant que le père Ambroise ne prenne la parole, on nous informe que le frère Joël s’est tué en laissant un message qu’il préfère mourir plutôt que d’être conforté dans la vérité. Le père Ambroise informe le frère Barnabé de la présence d’un groupe de cultistes et mentionne à demi-mot les mots de frère Guillaume, frère Pierre et frère Joel.
Il y a beaucoup de prudence dans les mots du père, ce qui agace le frère Barnabé qui semble désireux de pouvoir « interroger » un hérétique.
Nous tentons répondre à plusieurs questions mais tout n’est qu'hypothèses, suppositions, … nous savons pertinemment que nous n’aurons les réponses à la plupart de nos questions mais nous déduisons que :
Ce que nous en déduisons :
La secte des Ténèbres est composé de Frère Pierre, Frère Guillaume, Frère Joël et Frère Jérôme (ou le baron)
Le frère Jean a été tué par les cultistes (frère Joel)
Le baron et le chat ont été tué par le frère Joel
Nous ne savons pas qui est le fils fuyard
Nous signons nos témoignages et sommes autorisés à reprendre la route dès que le temps le permettra.
30 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Le lendemain, à notre grande surprise, le mauvais temps s’est levé.
Avant de partir, j’ai la possibilité de parler avec l’abbé et profite encore du lien de sang pour lui poser quelques questions.
Il me révèle que Pierre est le fruit de son union charnelle avec sa cousine il y a de cela plusieurs années. Le baron connaissait ce secret et le faisait chanter.
Lorsqu’il a découvert le corps du baron, il a trouvé sur sa table des ouvrages de la bibliothèques qu’il n’aurait pas dû avoir et entre autres un ouvrage hérétique, celui-ci était ouvert à la page de l’invocation d’un assassin démoniaque et il a donc pris peur lorsqu’il a réalisé qu’il en a été la cible et a donc tenté de s’enfuir.