05 mai 1204, Béziers, France
J'arrive à Béziers au galop, les sabots de ma monture frappant le sol avec violence. Mes poursuivants, trop loin derrière, renoncent à me suivre lorsque je franchis les portes de la ville. À l'intérieur, je suis surpris de voir mes compagnons m'accueillir, mais aussi de croiser Ramire, l'infant du Prince, accompagné d'un dénommé Baptiste, une goule. Ils me souhaitent la bienvenue malgré l'entrée spectaculaire que j'ai faite.
Ramire me confie à mes compagnons et m'informe que le Prince nous recevra demain. Sur le trajet vers l'auberge, je fais le point avec mes camarades arrivés peu avant moi. Nous discutons de la situation politique, notamment de l'influence croissante du clan Lasombra. Enfin, nous nous rendons à l'auberge de la Lame Sanglante, un établissement tenu par une goule puissante. Mes compagnons m’y ont réservé une chambre pour la nuit.
06 mai 1204, Béziers, France
Au réveil, la nouvelle nuit m’apporte une surprise : une humaine se présente à moi, m’offrant son sang. Il semblerait que la Cuirie Écarlate ait une emprise forte sur cette cité. Je rejoins ensuite mes compagnons dans la salle commune, et ensemble, nous nous dirigeons vers les arènes de Béziers, où la soirée se déroulera.
Chez le Prince
Nous arrivons aux arènes et sommes accueillis par une goule. Comme de coutume, elle sait qui nous sommes et qu’on nous attend. Elle nous explique les règles à suivre : attendre qu’on nous appelle pour nous présenter devant le Prince. Père d’Alès et Frère Nicéphore confient à la goule des présents qu’ils comptent offrir au Prince – une bague pour l’un, un précieux parchemin pour l’autre.
Père d’Alès est appelé le premier, puis vient mon tour, suivi de Nicéphore, et enfin de Jean-Michel. Le Prince nous adresse un discours empreint de sous-entendus menaçants. Une fois son discours terminé, il descend de l’estrade, marquant le début des festivités. Cependant, une goule introduit une caïnite toréador nommée Isobelle de Mirmont, qui offre un présent artistique à l’assemblée : une magnifique chanson, dont le sujet n’est autre que moi-même.
Chanson de Hugon
Je n’ai pas le temps de remercier Isobelle de Mirmont avant qu’une autre dame, Astrid de Laon, du clan Toréador, ne vienne à ma rencontre. Séductrice, elle semble ne pas porter Dame de Mirmont dans son cœur. La soirée se poursuit, et tandis que je discute avec Nicéphore, un homme m’interpelle, souhaitant mettre à l’épreuve mes compétences martiales, au vu de la réputation que mes chansons semblent avoir forgée.
Il me provoque en duel. Après avoir vérifié que le Prince permet ce genre de démonstration, j’affronte le guerrier Lasombra. Mon adversaire me sous-estime, ou peut-être est-il trop sûr de sa force. Je le surprends dès les premières passes, utilisant une force brute et des coups simples. Je remporte facilement la première passe, et il commence alors à me prendre au sérieux. Je change de garde, adoptant une posture défensive, la garde du "Faucon". Lorsqu’il me procure une petite ouverture, je choisis de ne pas l’humilier et accepte la défaite. Je comprends qu’il ne serait pas sage d’humilier un homme aussi fier et compétent.
Je note cependant qu'il est capable de créer une lame d’ombres, bien que le Prince l’ait réprimandé pour cela.
Après le duel, j’apprends que Nicéphore a rencontré un certain Kasimir, un Cappadocien qui vit en retrait à l’abbaye de Fontfroide et souhaite nous parler en privé. Étrangement, le Père Ambroise a reçu une missive de la même personne, sollicitant son aide ainsi que celle de Jean-Michel.
Le Prince nous honore en nous offrant un vin ancien venant de la Terre Sainte. Beaucoup refusent poliment, mais Jean-Michel, regrettant sûrement son choix, vomit le breuvage.
Je passe un moment à converser avec Dame Astrid. Notre discussion est bien plus agréable que lors de notre première rencontre. Cependant, Jean-Michel, une fois encore, montre un comportement étrange, préférant discuter avec les goules plutôt qu’avec les caïnites.
Sur le chemin de Monsel
La soirée se termine tôt, vers 22h, et nous décidons de répondre à l'invitation de Kasimir. Nous découvrons que l’abbaye de Fontfroide se trouve à quelques heures de marche à l’est de Béziers. Après quelques hésitations concernant l’utilisation de montures, nous décidons finalement de partir à pied.
Sous une pluie battante, nous tombons sur une scène inhabituelle : un chariot renversé et des voyageurs tentant désespérément de le redresser. Nous leur portons secours. Il s'agit de Pierre de Montalban, son beau-frère Lucien, son épouse Marie, et leurs deux enfants, Claire et Thomas. Ils reprennent la route en nous remerciant chaleureusement.
Quelques lieues plus loin, nous arrivons dans le hameau d’Artan, où un couple regarde, dépité, leur maison en flammes. En les interrogeant, l’homme nous révèle qu’il est un "bonshommes", membre d’un mouvement religieux jugé hérétique. Il affirme que les personnes ayant incendié sa maison ne sont autres que les voyageurs que nous avons aidés plus tôt. Il nous apprend également que les autres habitants du village ont été chassés. Après lui avoir offert quelques pièces, nous reprenons la route vers Monsel.
En chemin, nous discutons de l'hérésie caïnite et des "bonshommes".
Monsel
À notre arrivée à Monsel, nous décidons de ne pas nous rendre directement à l’abbaye. Jean-Michel a découvert lors de la soirée que des habitants du village sont frappés par une mystérieuse maladie. Compte tenu de la missive de Kasimir, nous en déduisons que ces événements sont liés.
Mes compagnons se rendent à la rencontre d'une maisonnée éclairée. Ils y apprennent que la maladie est apparue il y a environ un mois, touchant d’abord les mineurs, avant de se propager. Un tremblement de terre aurait également été ressenti à la même période, et certains mineurs prétendent que des fantômes rôdent dans les galeries.
Dans une autre maison, Jean-Michel diagnostique une forme d’anémie frappant les malades.
Abbaye de Fontfroide
Nous quittons le village pour rejoindre l’abbaye. Bien qu’il soit tard, nous sommes accueillis par un moine qui va prévenir Kasimir. Ce dernier nous reçoit dans le réfectoire, nous remercie de notre venue, et nous sollicite pour découvrir l’origine du mal qui afflige la région. Nous acceptons.
Kasimir nous propose de passer la journée à l’abri dans un caveau ou dans une cellule de l’abbaye. Malgré les réticences du Père Ambroise, nous choisissons le caveau pour nous y reposer. Avant que la torpeur ne me prenne, je vois Kasimir discuter en privé avec Jean-Michel.
07 mai 1204, Monsel, France
Au réveil, Jean-Michel propose d'enquêter dans la bibliothèque de l'abbaye pour y rechercher des informations sur les événements récents. L’idée me paraît excellente, mais je comprends vite qu’il est surtout attiré par des documents hérétiques.
Pendant que mes compagnons effectuent des recherches, je les attends à l'extérieur. J'en profite pour interroger les oiseaux de la région et découvre que les animaux évitent de s’approcher de la mine, ressentant une sorte de malaise inexplicable.
Mes compagnons me rejoignent enfin, prêts à poursuivre notre enquête.
J'arrive à Béziers au galop, les sabots de ma monture frappant le sol avec violence. Mes poursuivants, trop loin derrière, renoncent à me suivre lorsque je franchis les portes de la ville. À l'intérieur, je suis surpris de voir mes compagnons m'accueillir, mais aussi de croiser Ramire, l'infant du Prince, accompagné d'un dénommé Baptiste, une goule. Ils me souhaitent la bienvenue malgré l'entrée spectaculaire que j'ai faite.
Ramire me confie à mes compagnons et m'informe que le Prince nous recevra demain. Sur le trajet vers l'auberge, je fais le point avec mes camarades arrivés peu avant moi. Nous discutons de la situation politique, notamment de l'influence croissante du clan Lasombra. Enfin, nous nous rendons à l'auberge de la Lame Sanglante, un établissement tenu par une goule puissante. Mes compagnons m’y ont réservé une chambre pour la nuit.
06 mai 1204, Béziers, France
Au réveil, la nouvelle nuit m’apporte une surprise : une humaine se présente à moi, m’offrant son sang. Il semblerait que la Cuirie Écarlate ait une emprise forte sur cette cité. Je rejoins ensuite mes compagnons dans la salle commune, et ensemble, nous nous dirigeons vers les arènes de Béziers, où la soirée se déroulera.
Chez le Prince
Nous arrivons aux arènes et sommes accueillis par une goule. Comme de coutume, elle sait qui nous sommes et qu’on nous attend. Elle nous explique les règles à suivre : attendre qu’on nous appelle pour nous présenter devant le Prince. Père d’Alès et Frère Nicéphore confient à la goule des présents qu’ils comptent offrir au Prince – une bague pour l’un, un précieux parchemin pour l’autre.
Père d’Alès est appelé le premier, puis vient mon tour, suivi de Nicéphore, et enfin de Jean-Michel. Le Prince nous adresse un discours empreint de sous-entendus menaçants. Une fois son discours terminé, il descend de l’estrade, marquant le début des festivités. Cependant, une goule introduit une caïnite toréador nommée Isobelle de Mirmont, qui offre un présent artistique à l’assemblée : une magnifique chanson, dont le sujet n’est autre que moi-même.
Chanson de Hugon
Je n’ai pas le temps de remercier Isobelle de Mirmont avant qu’une autre dame, Astrid de Laon, du clan Toréador, ne vienne à ma rencontre. Séductrice, elle semble ne pas porter Dame de Mirmont dans son cœur. La soirée se poursuit, et tandis que je discute avec Nicéphore, un homme m’interpelle, souhaitant mettre à l’épreuve mes compétences martiales, au vu de la réputation que mes chansons semblent avoir forgée.
Il me provoque en duel. Après avoir vérifié que le Prince permet ce genre de démonstration, j’affronte le guerrier Lasombra. Mon adversaire me sous-estime, ou peut-être est-il trop sûr de sa force. Je le surprends dès les premières passes, utilisant une force brute et des coups simples. Je remporte facilement la première passe, et il commence alors à me prendre au sérieux. Je change de garde, adoptant une posture défensive, la garde du "Faucon". Lorsqu’il me procure une petite ouverture, je choisis de ne pas l’humilier et accepte la défaite. Je comprends qu’il ne serait pas sage d’humilier un homme aussi fier et compétent.
Je note cependant qu'il est capable de créer une lame d’ombres, bien que le Prince l’ait réprimandé pour cela.
Après le duel, j’apprends que Nicéphore a rencontré un certain Kasimir, un Cappadocien qui vit en retrait à l’abbaye de Fontfroide et souhaite nous parler en privé. Étrangement, le Père Ambroise a reçu une missive de la même personne, sollicitant son aide ainsi que celle de Jean-Michel.
Le Prince nous honore en nous offrant un vin ancien venant de la Terre Sainte. Beaucoup refusent poliment, mais Jean-Michel, regrettant sûrement son choix, vomit le breuvage.
Je passe un moment à converser avec Dame Astrid. Notre discussion est bien plus agréable que lors de notre première rencontre. Cependant, Jean-Michel, une fois encore, montre un comportement étrange, préférant discuter avec les goules plutôt qu’avec les caïnites.
Sur le chemin de Monsel
La soirée se termine tôt, vers 22h, et nous décidons de répondre à l'invitation de Kasimir. Nous découvrons que l’abbaye de Fontfroide se trouve à quelques heures de marche à l’est de Béziers. Après quelques hésitations concernant l’utilisation de montures, nous décidons finalement de partir à pied.
Sous une pluie battante, nous tombons sur une scène inhabituelle : un chariot renversé et des voyageurs tentant désespérément de le redresser. Nous leur portons secours. Il s'agit de Pierre de Montalban, son beau-frère Lucien, son épouse Marie, et leurs deux enfants, Claire et Thomas. Ils reprennent la route en nous remerciant chaleureusement.
Quelques lieues plus loin, nous arrivons dans le hameau d’Artan, où un couple regarde, dépité, leur maison en flammes. En les interrogeant, l’homme nous révèle qu’il est un "bonshommes", membre d’un mouvement religieux jugé hérétique. Il affirme que les personnes ayant incendié sa maison ne sont autres que les voyageurs que nous avons aidés plus tôt. Il nous apprend également que les autres habitants du village ont été chassés. Après lui avoir offert quelques pièces, nous reprenons la route vers Monsel.
En chemin, nous discutons de l'hérésie caïnite et des "bonshommes".
Monsel
À notre arrivée à Monsel, nous décidons de ne pas nous rendre directement à l’abbaye. Jean-Michel a découvert lors de la soirée que des habitants du village sont frappés par une mystérieuse maladie. Compte tenu de la missive de Kasimir, nous en déduisons que ces événements sont liés.
Mes compagnons se rendent à la rencontre d'une maisonnée éclairée. Ils y apprennent que la maladie est apparue il y a environ un mois, touchant d’abord les mineurs, avant de se propager. Un tremblement de terre aurait également été ressenti à la même période, et certains mineurs prétendent que des fantômes rôdent dans les galeries.
Dans une autre maison, Jean-Michel diagnostique une forme d’anémie frappant les malades.
Abbaye de Fontfroide
Nous quittons le village pour rejoindre l’abbaye. Bien qu’il soit tard, nous sommes accueillis par un moine qui va prévenir Kasimir. Ce dernier nous reçoit dans le réfectoire, nous remercie de notre venue, et nous sollicite pour découvrir l’origine du mal qui afflige la région. Nous acceptons.
Kasimir nous propose de passer la journée à l’abri dans un caveau ou dans une cellule de l’abbaye. Malgré les réticences du Père Ambroise, nous choisissons le caveau pour nous y reposer. Avant que la torpeur ne me prenne, je vois Kasimir discuter en privé avec Jean-Michel.
07 mai 1204, Monsel, France
Au réveil, Jean-Michel propose d'enquêter dans la bibliothèque de l'abbaye pour y rechercher des informations sur les événements récents. L’idée me paraît excellente, mais je comprends vite qu’il est surtout attiré par des documents hérétiques.
Pendant que mes compagnons effectuent des recherches, je les attends à l'extérieur. J'en profite pour interroger les oiseaux de la région et découvre que les animaux évitent de s’approcher de la mine, ressentant une sorte de malaise inexplicable.
Mes compagnons me rejoignent enfin, prêts à poursuivre notre enquête.