12 avril 1204, Constantinople, Elysium : Auberge de la Lune Rouge
Cela fait plusieurs jours que je cherche un moyen de quitter la cité avant que celle-ci ne soit aux prises de nouveaux croisés, qui ont perdu de vue l’intérêt d’une croisade.
Dans mes recherches, j’ai rencontré le Père Ambroise D'Alès, infant de Narcès, du clan Lasombra. Après quelques heures de discussion, mon interlocuteur est prêt à me faire monter sur son navire, le « Camsine ». Alors que nous finalisons notre départ prévu pour le lendemain, un immense homme encapuchonné suivi de deux serviteurs se présente à notre table. L’individu se présente comme Frère Nikephoros (Nicephore), du clan Tzimisce et ses serviteurs : Constantios et Andronikos, les deux de la famille féal Aubertus.
Il a entendu notre conversation et il désire rejoindre la ville de Béziers en France. Le père, après quelques instants de réflexion, accepte.
Nous convenons de nous retrouver le lendemain.
13 avril 1204, Constantinople, la ville en flammes
Je me suis réveillé dans l’enfer des flammes, de la chaleur et des cris.
La bête en moins est restée tapis.
Je m’extirpe de ma chambre et découvre dans le couloir mes futurs compagnons de route.
Nous descendons au rez-de-chaussée, et découvrons Hawa Aydim, la goule du Dracon et la responsable de l’auberge de la Lune rouge, organisant le départ des serviteurs, … et le tout dans un calme olympien. Après quelques salutations courtois malgré le chaos et une tentative vaine qu’elle nous suive, nous sortons dans la rue.
Le son du chaos de l’incendie est vite rejoint au loin du chant des combats.
Après avoir évité de justesse un homme puant et enflammé, je récupère Kasuf, mon destrier qui s’est extirpé de la grange enflammée.
Notre petit groupe prend rapidement la direction du port. Chose étrange, le puant qui semble se nommer Jean-Michel Michelin, semble connaître le Père Ambroise et se met à le suivre.
Il nous est difficile de progresser. Un premier obstacle se place sur notre chemin. Je ne peux rester insensible lorsque qu’une charge de croisé fonce sur une mère et son bébé tétanisé au milieu de la rue. Je parviens de justesse à encaisser la charge du cavalier qui allait les percuter et à parler de mon bouclier, son épée. Je profite qu’un étrange nuage de ténèbres envahisse la ruelle pour extraire la mère et son enfant (ce nuage ne peut être que la manifestation d’un pouvoir du clan Lasombra, le père Ambroise).
Alors que nous ne sommes plus qu’à une centaine de mètres du port, j’aperçois 5 croisés tentant de forcer la porte d’un temple, où des cris de femmes et d’enfants se font entendre. Mon corps réagit immédiatement, et je charge les forcenés pendant que le reste du groupe poursuit leur chemin. Il ne me faudra que quelques minutes pour les terrassés avec l’aide de mon fidèle destrier. Alors que mon épée terrasse le dernier soldat, Kasuf fracasse la porte du temple. Avant de repartir au galop, je leur ordonne de quitter ce lieu et de se mettre à l’abri autre part.
Au grand galop, je rejoins mes compagnons qui sont au pied de la passerelle qui mène au navire.
Etant lancé, je suis obligé de poursuivre sur la rampe et de ne me stopper que de justesse sur le pont du navire.
13 avril 1204, Constantinople, le navire le « Camsine »
Sur le navire, nous faisons la connaissance du capitaine Andréas, du clan sethite vénérant Horus.
Le père Ambroise règle avec lui quelques détails au nombre plus importants de passagers (une question d’argent).
Après avoir déposé Kasuf et Vindex dans la cale, nous sommes reçus par le capitaine dans sa cabine. Dans cette pièce, chargé d’objets maritimes en tout genre et de ses 4 épouses (une rousse, une brune et des jumelles blondes), nous partageons un calice, fort apprécié après cette course à travers les rues de la cité.
Note : Jean-Michel n’est pas présent pendant cet entretien.
Nous nous présentons convenablement. Et il nous donne quelques consignes à respecter pour une bonne traversée (ses marins sont au courant de notre condition, mais il est à éviter de se nourrir afin de ne pas altérer leur rude travail.)
Il nous informe de la durée de notre traversée et des deux escales (la crête et la Sicile) pour le ravitaillement, … mais également que nous devrons partager la même cabine.
Pendant que le navire lève les voiles, … nous remarquons que l’un des matelots fait d’étranges signes avec sa lanterne et reçoit le même genre de signal de la part des navires faisant le blocus de la cité.
Pendant que tout le monde s’affaire, j’échange sur le pont quelques mots avec Frère Nicephore puis un peu plus tard avec le Père Ambroise. Celui nous informe que le Prince de Béziers se nomme l'évêque Alvaro Ines Dolores De Santiago, du clan Lasombra.
Avril 1204, Mer méditerrané, navire le « Camsine »
Le voyage est long et les jours se ressemblent.
J’en profite pour lire quelques ouvrages mis à notre disposition par le capitaine (afin de parfaire ma lecture). Mais ce dernier l'initie à un étrange jeu venant de l’Est, nommé le Go, qui mêle réflexion et stratégie. Ce jeu a même attiré l’intérêt du Père Ambroise.
Je profite également de la compagnie de mes deux nouveaux compagnons.
Père Ambroise :
Père Ambroise D'Alès, infant de Narcès, du clan Lasombra C’est un vampire aimable et instruit mais qui ne peut cacher son caractère dirigiste. Son sir, résident à Venise, semble avoir confiance en lui et lui confie de mystérieuse missions (celle à Constantinople, semble être l’une d’elle). Il semble également très attaché à un autre ouvrage que la bible. Un manuscrit à la couverture noir qu’il conserve jalousement. Pour réaliser ses projets, il semble disposer de certains fonds, au vue de ses vêtements de qualités, … Il maîtrise les ténèbres et le pouvoir de la voie (Domination). Ses repos semblent parfois perturbés par de sombres cauchemars.
Frère Nicephore :
Frère Nikephoros (alias Nicephore), infant de Symeon du clan Tzimisce. C’est un vampire étrange en de nombreux points. Visage parfait d’un dieu grec mais arborant 6 yeux supplémentaires sur sa tempe droite (il semble pouvoir les faire disparaître et apparaître à sa guise. Il garde jalousement un lourd tonneau et une immense malle qui sont également sous la surveillance de ses deux serviteurs. Il ne peut s’empêcher de dormir entourer de terre qu’il place chaque matin et qui est récupéré chaque soir. Il est captivé par les araignées et semble vouloir plus leur ressembler. Je crois avoir compris qu’il avait également le surnom de Arakhné.
J’ai également assisté à l’un de ses pouvoirs celui de changer la forme du visage de quelqu’un (le cobaye n’a été autre que Jean-Michel dont le visage disgracieux c’est révélé après l’intervention le visage d’un homme séduisant. Il semble qu’il puisse également modifier la chair et les os (une étrange proposition sur Vindex). Il est à noter qu’il possède une force surnaturelle.
Jean-Michel :
Jean-Michel Michelin, infant de ???? du clan ????. Je n’ai que quelques échanges limités avec celui qui fait appeler Jean-Michel. J’avoue que le Père Ambroise et le Frère Nicephore ont de bons conseils pour lui (plus sage et plus instruit) mais je ne peux m’empêcher de l’avertir du crime qu’est celui de mentir à des supérieurs et en autres aux Princes. En effet, Jean-Michel semble avoir oublié le nom de son sir (ou sa Dame) et même du clan il appartient. Je ne saurais dire s’il joue l’idiot ou s’il a vraiment été infant peu de temps avant notre fuite. Mais en tout cas, il ne semble pas ignorer ses capacités.
Avril 1204, Mer méditerrané, Crête, Ville d’Heradion
Nous faisons escale en Crète et en particulier dans la ville d’Heradion. Le capitaine Andréas, nous informe qu’il ne connaît pas le Prince de la cité mais même si nous ne restons que pour la nuit, il serait bon d’aller nous présenter. Nous l’accompagnons dans un étrange lieu. C’est au milieu d’un cloître et sous un arbre que le capitaine nous présente au Prince Amphitrion, du Clan toréador.
Alors que nous allions quitter l’Elysium, Dame Alexia Mavromatis de Nicosie, du clan Tremeres fait son apparition. La caïnite est toujours envoûtante et d’une agréable compagnie. Elle nous informe qu’elle a quitté la direction de la fondation Tremeres de Chypre pour devenir ambassadrice du Clan. Elle organise ce soir une soirée et nous invite à la rejoindre. Je ne me vois pas refuser une telle invitation. Toujours sous son charme, j’en manque presque à l’étiquette et lui présente mes compagnons de voyage.
Nous passons une très agréable soirée.
Elle m’informe qu’après mon départ de Chypre, un homme grand et fin à poser des questions sur ma personne. Elle n’a pas pu en savoir plus sur cet individu et la raison de ses questions. Elle me révèle également qu’elle va quitter la Crête pour Âcre ou un homme aurait fait parler de lui.
Nous nous promettons une nouvelle fois de garder le contact.
Avril 1204, Mer méditerrané, Sicile
Nous faisons escale dans un petit village côtier afin de nous nourrir, pendant que l’équipage se réapprovisionne, …
Pendant que mes compagnons sont partis se nourrir chacun dans leur coin, j'ai décidé de changer mon style de chasse. Je me rends dans l’auberge et malgré mes nombreuses lacunes, je parviens à passer la soirée avec une « gente dame » et au gré d’un baiser volé je parviens à me nourrir.
De retour sur le navire, j’arrive en même temps que Frère Nicephore et Jean-Michel. Le Père Ambroise est déjà présent (sa chasse a été rapide et efficace) mais il est assez pressé de lever les amarres.
Avril 1204, Mer méditerrané, La tempête
A quelques jours de notre destination, une tempête éclate et malgré la tentative du capitaine de la contourner, nous sommes confrontés à la violence des éléments. Pendant plusieurs heures, nous sommes bousculés, …
Lorsqu’un semblant de calme est revenu (mais il pleut toujours très fort avec de nombreuses rafales de vents), le capitaine nous informe que le navire a subi de graves avaries et que nous avons dérivé plus vers l’ouest. Il va falloir accoster dans le village de Cerbère (qui en temps normal à trois jours de marche de Béziers).
Après de nombreuses discussions, nous en concluons que l’équipage allait entamer les réparations dans ce village (au moins une dizaine de jours) tandis que nous attendrons la fin de la tempête et prendrons seul le chemin de Béziers.
25 avril 1204, France, Village de Cerbère
Nous accostons dans le village de Cerbère. Avant de nous quitter, le Capitaine Andréas nous indique un lieu pour nous reposer, … un monastère à deux heures de marches dans lequel il a déjà séjourné ; Pour cela, il nous fournit des tuniques de pèlerins et nous conseille la pénitence pour ne pas être dérangé par les moines.
Nous le saluons et partons. Avant de prendre la route, Frère Nicephor, aidé par Jean-Michel, achète auprès d’un paysan une charrette à main pour transporter son tonneau et sa malle.
25 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Nous rejoignons l’Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno sous le déluge de climat après 3 heures de marche difficile.
Nous sommes accueillis par le Frère Jérôme, qui nous mène jusqu’au réfectoire des Convers et nous fait patienter avant l’arrivée de l’abbé Georges Dumont. A ma demande, Frère Jérôme, demande à un moinillon d’aller loger Kasuf dans une grange non loin (il sera suivi par Vindex).
Note : lors de la traversée de la cours, nous remarquons l’étrange manège d’un frère méconnaissable errant dans le cimetière et qui s’éloigne à notre passage.
Après de rapide présentation et la raison de notre venue (la pénitence de notre âme), l’abbé nous propose de rejoindre nos cellules et de nous retrouver le lendemain soir pour le souper.
Frère Jérôme nous fais une visite guider rapide de l’abbaye (Eglise en construction, le cloitre, …le scriptorium) avant de nous conduire à nos chambres.
Nous nous installons dans ses petites cellules pour passer la journée.
26 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Au réveil, nous sommes conduits aux réfectoires des moines ou nous attendent déjà l’abbé et les autres moines.
L’ensemble des moines sont présents (voir présentation) mais également le Baron Alexandre de Soule qui est présent pour pouvoir étudier les ouvrages disponibles de la bibliothèque.
J’échanges avec l’abbé intéressé, comme l’ensemble des moines, des nouvelles venus de l’Est.
Après le repas, l’abbé nous convie dans son bureau.
Cela fait plusieurs jours que je cherche un moyen de quitter la cité avant que celle-ci ne soit aux prises de nouveaux croisés, qui ont perdu de vue l’intérêt d’une croisade.
Dans mes recherches, j’ai rencontré le Père Ambroise D'Alès, infant de Narcès, du clan Lasombra. Après quelques heures de discussion, mon interlocuteur est prêt à me faire monter sur son navire, le « Camsine ». Alors que nous finalisons notre départ prévu pour le lendemain, un immense homme encapuchonné suivi de deux serviteurs se présente à notre table. L’individu se présente comme Frère Nikephoros (Nicephore), du clan Tzimisce et ses serviteurs : Constantios et Andronikos, les deux de la famille féal Aubertus.
Il a entendu notre conversation et il désire rejoindre la ville de Béziers en France. Le père, après quelques instants de réflexion, accepte.
Nous convenons de nous retrouver le lendemain.
13 avril 1204, Constantinople, la ville en flammes
Je me suis réveillé dans l’enfer des flammes, de la chaleur et des cris.
La bête en moins est restée tapis.
Je m’extirpe de ma chambre et découvre dans le couloir mes futurs compagnons de route.
Nous descendons au rez-de-chaussée, et découvrons Hawa Aydim, la goule du Dracon et la responsable de l’auberge de la Lune rouge, organisant le départ des serviteurs, … et le tout dans un calme olympien. Après quelques salutations courtois malgré le chaos et une tentative vaine qu’elle nous suive, nous sortons dans la rue.
Le son du chaos de l’incendie est vite rejoint au loin du chant des combats.
Après avoir évité de justesse un homme puant et enflammé, je récupère Kasuf, mon destrier qui s’est extirpé de la grange enflammée.
Notre petit groupe prend rapidement la direction du port. Chose étrange, le puant qui semble se nommer Jean-Michel Michelin, semble connaître le Père Ambroise et se met à le suivre.
Il nous est difficile de progresser. Un premier obstacle se place sur notre chemin. Je ne peux rester insensible lorsque qu’une charge de croisé fonce sur une mère et son bébé tétanisé au milieu de la rue. Je parviens de justesse à encaisser la charge du cavalier qui allait les percuter et à parler de mon bouclier, son épée. Je profite qu’un étrange nuage de ténèbres envahisse la ruelle pour extraire la mère et son enfant (ce nuage ne peut être que la manifestation d’un pouvoir du clan Lasombra, le père Ambroise).
Alors que nous ne sommes plus qu’à une centaine de mètres du port, j’aperçois 5 croisés tentant de forcer la porte d’un temple, où des cris de femmes et d’enfants se font entendre. Mon corps réagit immédiatement, et je charge les forcenés pendant que le reste du groupe poursuit leur chemin. Il ne me faudra que quelques minutes pour les terrassés avec l’aide de mon fidèle destrier. Alors que mon épée terrasse le dernier soldat, Kasuf fracasse la porte du temple. Avant de repartir au galop, je leur ordonne de quitter ce lieu et de se mettre à l’abri autre part.
Au grand galop, je rejoins mes compagnons qui sont au pied de la passerelle qui mène au navire.
Etant lancé, je suis obligé de poursuivre sur la rampe et de ne me stopper que de justesse sur le pont du navire.
13 avril 1204, Constantinople, le navire le « Camsine »
Sur le navire, nous faisons la connaissance du capitaine Andréas, du clan sethite vénérant Horus.
Le père Ambroise règle avec lui quelques détails au nombre plus importants de passagers (une question d’argent).
Après avoir déposé Kasuf et Vindex dans la cale, nous sommes reçus par le capitaine dans sa cabine. Dans cette pièce, chargé d’objets maritimes en tout genre et de ses 4 épouses (une rousse, une brune et des jumelles blondes), nous partageons un calice, fort apprécié après cette course à travers les rues de la cité.
Note : Jean-Michel n’est pas présent pendant cet entretien.
Nous nous présentons convenablement. Et il nous donne quelques consignes à respecter pour une bonne traversée (ses marins sont au courant de notre condition, mais il est à éviter de se nourrir afin de ne pas altérer leur rude travail.)
Il nous informe de la durée de notre traversée et des deux escales (la crête et la Sicile) pour le ravitaillement, … mais également que nous devrons partager la même cabine.
Pendant que le navire lève les voiles, … nous remarquons que l’un des matelots fait d’étranges signes avec sa lanterne et reçoit le même genre de signal de la part des navires faisant le blocus de la cité.
Pendant que tout le monde s’affaire, j’échange sur le pont quelques mots avec Frère Nicephore puis un peu plus tard avec le Père Ambroise. Celui nous informe que le Prince de Béziers se nomme l'évêque Alvaro Ines Dolores De Santiago, du clan Lasombra.
Avril 1204, Mer méditerrané, navire le « Camsine »
Le voyage est long et les jours se ressemblent.
J’en profite pour lire quelques ouvrages mis à notre disposition par le capitaine (afin de parfaire ma lecture). Mais ce dernier l'initie à un étrange jeu venant de l’Est, nommé le Go, qui mêle réflexion et stratégie. Ce jeu a même attiré l’intérêt du Père Ambroise.
Je profite également de la compagnie de mes deux nouveaux compagnons.
Père Ambroise :
Père Ambroise D'Alès, infant de Narcès, du clan Lasombra C’est un vampire aimable et instruit mais qui ne peut cacher son caractère dirigiste. Son sir, résident à Venise, semble avoir confiance en lui et lui confie de mystérieuse missions (celle à Constantinople, semble être l’une d’elle). Il semble également très attaché à un autre ouvrage que la bible. Un manuscrit à la couverture noir qu’il conserve jalousement. Pour réaliser ses projets, il semble disposer de certains fonds, au vue de ses vêtements de qualités, … Il maîtrise les ténèbres et le pouvoir de la voie (Domination). Ses repos semblent parfois perturbés par de sombres cauchemars.
Frère Nicephore :
Frère Nikephoros (alias Nicephore), infant de Symeon du clan Tzimisce. C’est un vampire étrange en de nombreux points. Visage parfait d’un dieu grec mais arborant 6 yeux supplémentaires sur sa tempe droite (il semble pouvoir les faire disparaître et apparaître à sa guise. Il garde jalousement un lourd tonneau et une immense malle qui sont également sous la surveillance de ses deux serviteurs. Il ne peut s’empêcher de dormir entourer de terre qu’il place chaque matin et qui est récupéré chaque soir. Il est captivé par les araignées et semble vouloir plus leur ressembler. Je crois avoir compris qu’il avait également le surnom de Arakhné.
J’ai également assisté à l’un de ses pouvoirs celui de changer la forme du visage de quelqu’un (le cobaye n’a été autre que Jean-Michel dont le visage disgracieux c’est révélé après l’intervention le visage d’un homme séduisant. Il semble qu’il puisse également modifier la chair et les os (une étrange proposition sur Vindex). Il est à noter qu’il possède une force surnaturelle.
Jean-Michel :
Jean-Michel Michelin, infant de ???? du clan ????. Je n’ai que quelques échanges limités avec celui qui fait appeler Jean-Michel. J’avoue que le Père Ambroise et le Frère Nicephore ont de bons conseils pour lui (plus sage et plus instruit) mais je ne peux m’empêcher de l’avertir du crime qu’est celui de mentir à des supérieurs et en autres aux Princes. En effet, Jean-Michel semble avoir oublié le nom de son sir (ou sa Dame) et même du clan il appartient. Je ne saurais dire s’il joue l’idiot ou s’il a vraiment été infant peu de temps avant notre fuite. Mais en tout cas, il ne semble pas ignorer ses capacités.
Avril 1204, Mer méditerrané, Crête, Ville d’Heradion
Nous faisons escale en Crète et en particulier dans la ville d’Heradion. Le capitaine Andréas, nous informe qu’il ne connaît pas le Prince de la cité mais même si nous ne restons que pour la nuit, il serait bon d’aller nous présenter. Nous l’accompagnons dans un étrange lieu. C’est au milieu d’un cloître et sous un arbre que le capitaine nous présente au Prince Amphitrion, du Clan toréador.
Alors que nous allions quitter l’Elysium, Dame Alexia Mavromatis de Nicosie, du clan Tremeres fait son apparition. La caïnite est toujours envoûtante et d’une agréable compagnie. Elle nous informe qu’elle a quitté la direction de la fondation Tremeres de Chypre pour devenir ambassadrice du Clan. Elle organise ce soir une soirée et nous invite à la rejoindre. Je ne me vois pas refuser une telle invitation. Toujours sous son charme, j’en manque presque à l’étiquette et lui présente mes compagnons de voyage.
Nous passons une très agréable soirée.
Elle m’informe qu’après mon départ de Chypre, un homme grand et fin à poser des questions sur ma personne. Elle n’a pas pu en savoir plus sur cet individu et la raison de ses questions. Elle me révèle également qu’elle va quitter la Crête pour Âcre ou un homme aurait fait parler de lui.
Nous nous promettons une nouvelle fois de garder le contact.
Avril 1204, Mer méditerrané, Sicile
Nous faisons escale dans un petit village côtier afin de nous nourrir, pendant que l’équipage se réapprovisionne, …
Pendant que mes compagnons sont partis se nourrir chacun dans leur coin, j'ai décidé de changer mon style de chasse. Je me rends dans l’auberge et malgré mes nombreuses lacunes, je parviens à passer la soirée avec une « gente dame » et au gré d’un baiser volé je parviens à me nourrir.
De retour sur le navire, j’arrive en même temps que Frère Nicephore et Jean-Michel. Le Père Ambroise est déjà présent (sa chasse a été rapide et efficace) mais il est assez pressé de lever les amarres.
Avril 1204, Mer méditerrané, La tempête
A quelques jours de notre destination, une tempête éclate et malgré la tentative du capitaine de la contourner, nous sommes confrontés à la violence des éléments. Pendant plusieurs heures, nous sommes bousculés, …
Lorsqu’un semblant de calme est revenu (mais il pleut toujours très fort avec de nombreuses rafales de vents), le capitaine nous informe que le navire a subi de graves avaries et que nous avons dérivé plus vers l’ouest. Il va falloir accoster dans le village de Cerbère (qui en temps normal à trois jours de marche de Béziers).
Après de nombreuses discussions, nous en concluons que l’équipage allait entamer les réparations dans ce village (au moins une dizaine de jours) tandis que nous attendrons la fin de la tempête et prendrons seul le chemin de Béziers.
25 avril 1204, France, Village de Cerbère
Nous accostons dans le village de Cerbère. Avant de nous quitter, le Capitaine Andréas nous indique un lieu pour nous reposer, … un monastère à deux heures de marches dans lequel il a déjà séjourné ; Pour cela, il nous fournit des tuniques de pèlerins et nous conseille la pénitence pour ne pas être dérangé par les moines.
Nous le saluons et partons. Avant de prendre la route, Frère Nicephor, aidé par Jean-Michel, achète auprès d’un paysan une charrette à main pour transporter son tonneau et sa malle.
25 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Nous rejoignons l’Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno sous le déluge de climat après 3 heures de marche difficile.
Nous sommes accueillis par le Frère Jérôme, qui nous mène jusqu’au réfectoire des Convers et nous fait patienter avant l’arrivée de l’abbé Georges Dumont. A ma demande, Frère Jérôme, demande à un moinillon d’aller loger Kasuf dans une grange non loin (il sera suivi par Vindex).
Note : lors de la traversée de la cours, nous remarquons l’étrange manège d’un frère méconnaissable errant dans le cimetière et qui s’éloigne à notre passage.
Après de rapide présentation et la raison de notre venue (la pénitence de notre âme), l’abbé nous propose de rejoindre nos cellules et de nous retrouver le lendemain soir pour le souper.
Frère Jérôme nous fais une visite guider rapide de l’abbaye (Eglise en construction, le cloitre, …le scriptorium) avant de nous conduire à nos chambres.
Nous nous installons dans ses petites cellules pour passer la journée.
26 avril 1204, France, Abbaye de la Glorieuse Ascension de la Vierge de Saint Bruno
Au réveil, nous sommes conduits aux réfectoires des moines ou nous attendent déjà l’abbé et les autres moines.
L’ensemble des moines sont présents (voir présentation) mais également le Baron Alexandre de Soule qui est présent pour pouvoir étudier les ouvrages disponibles de la bibliothèque.
J’échanges avec l’abbé intéressé, comme l’ensemble des moines, des nouvelles venus de l’Est.
Après le repas, l’abbé nous convie dans son bureau.
Dernière édition par Hugon le Lun 6 Mai 2024 - 13:16, édité 1 fois